Thomas Wiesel
Thomas Wiesel

Naissance | ![]() Lausanne ![]() |
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Nom de naissance |
Thomas Matthieu Wiesel ![]() |
Nationalité |
suisse ![]() |
Formation |
Faculté des hautes études commerciales de l'université de Lausanne (licence) () ![]() |
Activités |
Auteur comique, chroniqueur de télévision ![]() |
A travaillé pour |
RTS Un LFM TMC One FM La Première France Inter ![]() |
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Site web |
www.thomaswiesel.com ![]() |
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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA.
Source: Article Thomas Wiesel de Wikipédia en français (auteurs)
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Naissance |
10 juillet 1989 ![]() Lausanne ![]() |
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Nom de naissance |
Thomas Matthieu Wiesel ![]() |
Nationalité |
suisse ![]() |
Formation |
Faculté des hautes études commerciales de l'université de Lausanne (licence) (2011) ![]() |
Activités |
Auteur comique, chroniqueur de télévision ![]() |
A travaillé pour |
RTS Un LFM TMC One FM La Première France Inter ![]() |
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Site web |
www.thomaswiesel.com ![]() |
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Thomas Wiesel, né le 10 juillet 1989 à Lausanne, est un humoriste suisse[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et famille
[modifier | modifier le code]Thomas Matthieu Wiesel[2] naît le 10 juillet 1989 à Lausanne[3]. Il est originaire de Tolochenaz[2] et issu, en ligne paternelle, d'une famille de culture juive[4].
Son père, Paul[2], gastro-entérologue[3], est né en Roumanie[5] ; sa mère, née Carmen Odile Piccand[2], est fribourgeoise et infirmière de formation[3]. Il a un frère et une sœur[3].
Elie Wiesel est le cousin de son grand-père paternel[6].
Études et parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Il étudie dans le même gymnase que Jonas Schneiter[7]. Diplômé d'HEC Lausanne en 2011[4], et après un an à l'Université du Michigan à Ann Arbor[3], il commence une carrière de comptable dans une entreprise genevoise[8].
Parcours artistique
[modifier | modifier le code]En mars 2012, il remporte le Banane Comedy Club à Lausanne devant Yoann Provenzano[4],[9]. Par la suite, il est apparu en particulier dans le Jamel Comedy Club[10], au Montreux Comedy Festival[11] et dans les émissions matinales de LFM[12] et One FM. En 2016, il a également une chronique dans l'émission Les Beaux Parleurs de La Première, en alternance avec d'autres humoristes[13].
En janvier 2016, Thomas Wiesel publie une vidéo critiquant le parti suisse conservateur Union démocratique du centre, à la suite de quoi il est bloqué du réseau social Facebook pendant plusieurs heures[14]. En avril 2016, des suites d'une autre chronique sur le président turc Recep Tayyip Erdoğan qui déchaîne des insultes très violentes à son égard, il répond publiquement sur le réseau social en affirmant « je me remets en question constamment ». Il confesse être inspiré par le « roast ». C'est une façon de faire de l'humour à la télévision américaine qui consiste à se moquer sans concession d'une personnalité publique. De plus, il déclare que son but est « de faire rire pour faire réfléchir ». Il ajoute qu'il ne veut pas devenir une personnalité politique[15].
Lors du second semestre 2016, il anime une chronique hebdomadaire dans l’émission Quotidien de Yann Barthès, sur TMC. La RTS lui consacre également un long reportage dans son émission Mise Au Point[16]. Darius Rochebin le reçoit également dans son émission d'entretiens : Pardonnez-moi[17].
Il fait la première partie du spectacle de Kev Adams et Gad Elmaleh tout est possible à l'Arena de Genève[18].
Du 28 août 2017 au 29 janvier 2018, il fait partie de l'équipe de La Bande originale, l'émission de Nagui diffusée quotidiennement sur France Inter, pour une chronique humoristique[19].
Il multiplie les aller-retour en France, Belgique ainsi qu'au Québec. Il apprécie voyager à l'étranger pour écrire et jouer des blagues adaptées à l'actualité locale et à la façon de vivre du coin. Selon l'humoriste canadien Mike Ward, il l'a fait lors de sa venue au Bordel Comédie Club de Montréal[20].
Il présente à partir de février 2018 une émission humoristique sur la RTS, appelée Mauvaise langue. Dans cette dernière, il analyse avec son humour cynique les faits d'actualité suisses ou étrangers. Il est accompagné par l'humoriste Blaise Bersinger. L'émission est inspirée des talk-shows américains. Thomas Wiesel dit notamment s'inspirer de Last Week Tonight with John Oliver ou The Daily Show du temps où Jon Stewart le présentait[21]. Lors de la seconde saison, Blaise Bersinger le remplace seul à la présentation de l’émission.
Le style d'humour de Thomas Wiesel est caractérisé en grande partie par l'autodérision[22] et la critique de l'actualité suisse et internationale.
Son agent était Pierre Naftule[4].
En 2017, il dénonce au directeur de la RTS l'usage de faux profils féminins sur les réseaux sociaux par le journaliste vedette Darius Rochebin pour entrer en contact avec de jeunes hommes[23]. Lorsque l'affaire devient publique en 2020, il se dit soulagé[24].
Le 29 juin 2021, il remporte le Prix de l'humour 2021 de la Société suisse des auteurs (Prix SSA de l'humour)[25].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Il a évoqué sa stérilité dans un sketch[26].
Spectacles
[modifier | modifier le code]- 2017 : Thomas Wiesel à Beaulieu[27]
- 2019 : Ça va[28]
- 2023 : Thomas Wiesel travaille[29]
Vidéographie
[modifier | modifier le code]- Thomas Wiesel (2020) Humour, pensée et politiquement correct ; Thinkerview ; diffusé en direct le 7 janvier 2020 évoquant l'Union démocratique du centre et le politiquement correct.
Filmographie
[modifier | modifier le code]- 2022 : La Ligne, d'Ursula Meier : Claudio
- 2024 : Espèce menacée : Thomas
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Vertigo - Thomas Wiesel, humoriste romand », sur rts.ch (consulté le 14 février 2016).
- ↑ a b c et d « État civil de Lausanne », 24 heures, 31 juillet 1989 (consulté le 21 novembre 2024), p. 14
- ↑ a b c d et e Christophe Passer, « Thomas Wiesel vit son heure de succès avec la peur que tout s’arrête », Le Matin Dimanche, 30 octobre 2016, p. 19 (lire en ligne [PDF])
- ↑ a b c et d Aïna Skjellaug, « Thomas Wiesel, la relève de l’humour romand », Le Temps, jeudi 25 février 2016 (consulté le 25 février 2016).
- ↑ Thomas Wiesel, « Thomas Wiesel - Merci l'UDC », sur YouTube, 24 octobre 2015 (consulté le 7 mars 2020).
- ↑ Aïna Skjellaug, « Thomas Wiesel, la relève de l’humour romand », Le Temps, 23 septembre 2016 (ISSN 1423-3967, lire en ligne
, consulté le 29 mars 2024)
- ↑ Virginie Nussbaum, « Thomas Wiesel: «Mon grand-père aurait pu être humoriste» », Le Temps, 28 janvier 2023, p. 40 (ISSN 1423-3967, lire en ligne
, consulté le 23 février 2023)
- ↑ « Sur une terrasse avec… Thomas Wiesel… », sur Lausanne Cités (consulté le 14 février 2016).
- ↑ Guillaume Laurent, « Thomas Wiesel remporte le Banane Comedy Club »
, sur 24heures.ch, 26 mars 2012 (consulté le 14 février 2016).
- ↑ « 20 minutes - « Le jour du tournage, il y avait une grosse tension » - Television », sur 20 Minutes (consulté le 14 février 2016).
- ↑ « Le Montreux Comedy lance son Eurovision du rire », sur 24heures.ch (consulté le 14 février 2016).
- ↑ « L'Hebdo », sur hebdo.ch (consulté le 14 février 2016).
- ↑ Caroline Rieder, « Avec « Les beaux parleurs », l’humour, c’est sérieux », 24Heures, 24heures, VQH, 1er janvier 2016 (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le 19 mars 2017).
- ↑ « 20 minutes - Bloqué par Facebook après un sketch, il crée le buzz - Vaud », sur 20 Minutes (consulté le 14 février 2016).
- ↑ « Portrait – Thomas Wiesel, le Romand qui dérange certains s’exprime », leMultimedia.info, 2 mai 2016 (lire en ligne, consulté le 15 janvier 2018).
- ↑ « Thomas Wiesel, succès et revers d'une carrière fulgurante », rts.ch, 4 décembre 2016 (lire en ligne, consulté le 19 mars 2017).
- ↑ « Vidéo : Thomas Wiesel », sur Play RTS (consulté le 19 mars 2017).
- ↑ « Sous le regard caustique de Thomas Wiesel », sur lagruyere.ch, 27 octobre 2016 (consulté le 19 mars 2017).
- ↑ Dernière chronique de Thomas Wiesel, comme en témoigne Nagui dans l'extrait vidéo.
- ↑ Sous Écoute, « MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #127 – (Thomas Wiesel et Daniel Tirado) », 13 août 2017 (consulté le 15 janvier 2018).
- ↑ « Thomas Wiesel présentera un nouveau divertissement de la RTS », leMultimedia.info, 8 décembre 2017 (lire en ligne, consulté le 31 mars 2018).
- ↑ Nicolas Crousse, « Humour : Thomas Wiesel, un drôle de Romand »
, sur lesoir.be, 25 avril 2019 (consulté le 15 janvier 2020).
- ↑ Boris Busslinger, Célia Héron, Sylvia Revello, « La RTS, Darius Rochebin et la loi du silence », Le Temps, 31 octobre 2020 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 29 avril 2021).
- ↑ (de) Eva Hirschi, « "Wacht endlich auf, tut was!" », sur zeit.de, 12 novembre 2020 (consulté le 29 avril 2021).
- ↑ Patrizia Rodio, « Prix SSA de l’humour 2021 – La verve de Thomas Wiesel fait mouche », sur 24heures.ch, 29 juin 2021 (consulté le 2 juillet 2021)
- ↑ Yseult Théraulaz, « La stérilité masculine sous le feu des projecteurs », sur Tribune de Genève, 3 juin 2017 (consulté le 31 janvier 2020).
- ↑ « Thomas Wiesel à Beaulieu - Spectacle entier » (consulté le 14 septembre 2023)
- ↑ Virginie Nussbaum, « Thomas Wiesel se tire le portrait », Le Temps, 28 novembre 2019 (ISSN 1423-3967, lire en ligne
, consulté le 17 janvier 2023)
- ↑ Virginie Nussbaum, « Thomas Wiesel, ce travailleur modèle », Le Temps, 16 janvier 2023, p. 17 (ISSN 1423-3967, lire en ligne
, consulté le 17 janvier 2023)
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle
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- Archives suisses des arts de la scène
- Ressource relative à plusieurs domaines
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- Radio France
- Ressource relative à l'audiovisuel
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- Notices d'autorité
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- Site officiel de l'émission « Les Beaux Parleurs » sur RTS La Première
- Les podcasts de la chronique de Thomas Wiesel sur la radio ONE FM
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